Nouakchott, 24/01/2018 - Les travaux d’un atelier organisé sur le lancement du projet de renforcement des micro-réseaux en milieu rural, à travers l’utilisation des technologies hybrides, financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), pour une période de quatre ans, ont été ouverts, mercredi, à Nouakchott.
Le projet vise à promouvoir l’électricité en milieu rural, grâce à la technologie hybride, ainsi qu’à assurer une implication dans la lutte contre la pauvreté rurale et le développement des énergies renouvelables en Mauritanie.
Le secrétaire général du ministère du Pétrole, de l’Energie et des Mines, M. Tall Ousmane a mis en exergue, à cette occasion, l’importance accordée par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à l’amélioration de l’accès à l’électricité à tous, afin de relever le défi du développement économique, conformément au programme du gouvernement, dirigé par le Premier ministre l’ingénieur Yahya Ould Hademine.
« Le projet permettra en premier de réaliser, sur financement du Fonds Abou Dhabi pour le Développement, quatre stations hybrides sur les côtes mauritaniennes, dans les localités de Blewakh, Mhaijratt, Tiwilit et Lemssid », a-t-il dit.
Il a remercié enfin le FME et le PNUD ainsi que l’Agence internationale pour les énergies renouvelables et le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement pour leur contribution dans la mise en œuvre de ce projet, soulignant la ferme volonté des pouvoirs publics de concrétiser sur le terrain, les politiques relatives à l’électricité.
Le Représentant Résident par intérim du PNUD M. Joseph Lévy a loué, dans son intervention, le démarrage de ce projet, mettant en exergue l’apport du programme et du FME dans la limitation du réchauffement climatique et dans l’ancrage de l’exploitation des énergies propres.
Les participants suivront, au cours de cet atelier d’une journée, des exposés sur ledit projet et sur le FME, présentés par des experts.
La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable et de représentants des secteurs public et privé ainsi que d’organisations de la société civile.
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